Troupes provinciales de la généralité de Paris (1790)

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Congé de fin de service d’un milicien des troupes provinciales de la généralité de Paris. Document signé du délégué général de l’Intendance de la Généralité de Paris, Nicolas Jacques Augustin Hébert de Hautéclair (1732– 1806).

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Description

Par l’ordonnance royale du 4 aout 1771, les milices deviennent des troupes provinciales et le milicien devient un soldat. En 1774, 105 bataillons levés dans l’ensemble du royaume forment les 47 régiments provinciaux. Ces levées sont du ressort des intendants.

L’intendant d’une généralité ne s’intéresse à l’armée active que dans la mesure où elle intervient dans la vie de ses administrés. En revanche, ses fonctions sont plus étendues en ce qui concerne la milice des des troupes provinciales. L’intendant se charge de la surveillance des miliciens en dehors du service actif et surtout de leur recrutement. La durée de l’engagement est de six ans. Par décret royal du 4 mars et la loi du 20 mars 1791, la milice est abolie et avec elle les régiments provinciaux. Une proclamation royale du 20 septembre 1791 règle les opérations de licenciement.

Le congé

Etablit à Paris le premier avril 1790 au nom de Jean BIGUOT de la paroisse de Lagny-sur-Marne. Ce denier de la levée de 1784, reçoit son certificat après sa durée d’engagement de six ans. Document (280 x 220 mm) avec en tête et signé du délégué général de l’Intendance de la Généralité de Paris, Nicolas Jacques Augustin Hébert de Hautéclair (1732– 1806). Document avec plis, salissures et usures en marges. Signalons tout particulièrement des manques de papier en marge haute et à droite.

Informations complémentaires

Poids 0,3 kg

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