Régiment provincial de la ville de Paris (1791)

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Congé de licenciement d’un milicien du régiment provincial de la ville de Paris. Licenciement du régiment dans le cadre de la loi du 20 mars 1791. Congé signé notamment par Jean-Baptiste de LERM de SAINT-GERY.

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Description

Formé en 1771, le régiment provincial de la ville de Paris est dissout en 1791.

En 1743, la ville de Paris est soumise pour la première fois à la levée de miliciens. Les levées sont du ressort des intendants des généralités. L’ordonnance du 4 aout 1771, confère un nouveau statut aux milices du royaume de France. Les milices deviennent des troupes provinciales, la milice de la ville de Paris devient le régiment provincial de la ville de Paris, et le milicien devient un soldat. Contrairement aux soldats des autres régiments provinciaux, ceux de Paris sont des engagés volontaires. La durée de l’engagement est de six ans. Le régiment de Paris compte deux bataillons. Chaque bataillon se compose d’une compagnie de grenadiers royaux, une de grenadiers provinciaux et six de fusiliers. Par décret royal du 4 mars et la loi du 20 mars 1791, la milice est abolie et avec elle les régiments provinciaux. Une proclamation royale du 20 septembre 1791 règle les opérations de licenciement.

Le congé

Etablit à Paris le cinq octobre 1791 au nom de Nicolas Fenet. Ce dernier, natif de Paris, est au service du régiment depuis le 12 octobre 1772. Il appartient à la compagnie d’Amédée WILLOT (1755-1823). Capitaine au régiment en 1790, Amédée WILLOT poursuit sa carrière militaire dans l’armée de la République. Général de brigade en 1793, élu député en 1797, il est arrêté puis déporté la même année. Au retour des Bourbons, il devient comte et général de division. Congé signé à deux reprises par Jean-Baptiste de LERM de SAINT-GERY. Capitaine d’une des compagnies de grenadiers, il est aide-major au licenciement du régiment. Au titre de ce licenciement, il reçoit une pension. Attaché au comité militaire de la ville de Paris, puis détenu et envoyé en jugement par le tribunal révolutionnaire le 21 juillet 1794.

Congé absolu (292 x 222 mm) avec cachet de cire rouge légendé « REGIMENT PROVINCIAL DE PARIS ». Document présentant des plis dans les sens de la longueur et la largeur, salissures et défraichî en marge.

Informations complémentaires

Poids 0,3 kg

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