Jules PERRENS (1824-1893)

VENDU

Lettres rédigées et signées Jules PERRENS (1824-1893). Comme sous-directeur de la Pharmacie Centrale de France, il passe commande de « lactucarium » à Hector AUBERGIER (1810-1884), professeur de chimie et doyen de la Faculté des sciences de Clermont-Ferrand.

Description

Né à Bordeaux, Jules PERRENS est un pharmacien de renom et une personnalité du monde médical bordelais de la seconde moitié du XIXe siècle.

Frère de l’historien François-Tommy PERRENS (1822-1901), Jules PERRENS fait ses études dans le lycée de la ville. En 1846 il est interne puis premier interne de la Pharmacie centrale des hôpitaux de Paris. De retour à Bordeaux, Il acquiert une officine et devient secrétaire de la Société de pharmacie de Bordeaux. Il fonde en 1859 le Journal de pharmacie de Bordeaux. Cette même année, lors du congrès des Pharmaciens de France à Bordeaux, il rencontre François DORVAULT (1815-1879). Ce dernier, fondateur en 1852 de la Pharmacie Centrale de France, lui demande de le rejoindre à Paris. Jules PERRENS vend son officine et devient sous-directeur de la Pharmacie centrale de France. Il occupe ce poste pendant cinq ans puis rentre à Bordeaux en qualité de collaborateur du directeur de la succursale bordelaise de la Pharmacie centrale de France. Devenu pharmacien en chef des hôpitaux et hospices de la ville, il est nommé en 1887 professeur de matière médicale à la Faculté de Médecine et de pharmacie de Bordeaux. Il adresse en 1860 et 1862 deux courriers, au nom de François DORVAULT, pour une commande de « lactarium » auprès d’Hector AUBERGIER.

Hector AUBERGIER (1810-1884)

Il est le fils d’un pharmacien clermontois renommé pour ses travaux dans la viticulture et l’œnologie. Hector suit à son tour de brillantes études à la Faculté de pharmacie de Paris. Passionné par la chimie et les sciences, il devient le premier professeur de chimie de la Faculté des sciences de Clermont-Ferrand. Il en sera le doyen pendant plus de vingt ans. Dès le milieu des années 1830, il s’intéresse aux vertus médicales du suc de certaines laitues, le « lactucarium ». Ses recherches le conduise à proposer de substituer à l’opium ce lactucarium « aux propriétés calmantes, sédatives et somnifères » . En mars 1853, ses médicaments sont approuvés et il les commercialise. En plus de son sirop simple de lactucarium, AUBERGIER présente la formule d’un sirop composé de lactucarium et d’extrait d’opium. Cet opium est d’abord un «opium indigène», récoltes de cultures sur ses terres auvergnates.

Commandes sur papier et à en-tête au cachet de la Pharmacie Centrale de France : une femme, symbolisant la Pharmacie, tient de la main droite un livre, symbole de la Science, tandis que sa main gauche tient le caducée, symbole du commerce.Lettres rédigées de Paris le 30 octobre 1861 et le 18 septembre 1862. Lettres affranchies avec timbres au profil de Napoléon III. Celle de 1862 propose une oblitération à l’ambulant (train) Paris à Clermont-Ferrand. Lettres avec usures d’usage dont plis et déchirures en marge liées au décachetage.

Informations complémentaires

Poids 0,2 kg

Vous aimerez peut-être aussi…