Description
Achille COMTE rédige ce courrier en qualité de directeur de l’Ecole préparatoire à l’enseignement supérieur des sciences et des lettres de Nantes de l’Académie de Rennes
Après des études à la Faculté de médecine de Paris, il abandonne la voie médicale pour un poste de professeur de sciences naturelles. Entré au ministère de l’Instruction publique, il devient en 1855 directeur de l’École préparatoire à l’enseignement supérieur des sciences et des lettres de Nantes. Il est l’auteur de nombreuses publications notamment destinées à l’enseignement de l’histoire naturelle. Ses « planches murales » , de zoologie, de botanique et de géologie, connaissent un grand succès. Dans son courrier, il écrit notamment regretter d’avoir suspendu l’envoi « d’une vingtaine de mes planches murales d’Histoire Naturelle » destinées à la Faculté des sciences de Clermont-Ferrand dirigée par Hector AUBERGIER. Il explique que l’une des séries de planches souhaitées ne « sont pas encore faites« .
Hector AUBERGIER (1810-1884)
Il est le fils d’un pharmacien clermontois renommé pour ses travaux dans la viticulture et l’œnologie. Hector suit à son tour de brillantes études à la Faculté de pharmacie de Paris. Passionné par la chimie et les sciences, il devient le premier professeur de chimie de la Faculté des sciences de Clermont-Ferrand. Il en sera le doyen pendant plus de vingt ans. Dès le milieu des années 1830, il s’intéresse aux vertus médicales du suc de certaines laitues, le « lactucarium ». Ses recherches le conduise à proposer de substituer à l’opium ce lactucarium « aux propriétés calmantes, sédatives et somnifères » . En mars 1853, ses médicaments approuvés, il les commercialise. En plus de son sirop simple de lactucarium, AUBERGIER présente la formule d’un sirop composé de lactucarium et d’extrait d’opium. Cet opium est d’abord un «opium indigène » récoltes de cultures sur ses terres auvergnates.
Lettre autographe signée adressée depuis Nantes le 11 novembre 1861 sur papier à en-tête de l’Ecole supérieur des sciences et des lettres de Nantes. Lettre de trois pages manuscrites avec son timbre Napoléon III tête nue, dit timbre « Empire » et ses oblitérations. Document avec plis, déchirures et un manque de papier lié au décachetage du courrier.
