Description
Les travaux de recherches d’Etienne-Jules Marey couvrent de nombreux domaines (cardiologie, cinéma, photographie,…). L’un d’eux, le « vol des oiseaux », le conduit à inventer des machines permettant de le simuler: c’est « le vol mécanique ». Assisté de Victor Tatin, à partir de 1874, le vol mécanique l’amène à s’intéresser à la science de l’aviation et aux premiers aéroplanes.
Courrier de quatre pages manuscrites rédigé à Paris le 26 février 1880. Dans celui ci, Etienne-Jules Marey donne à son correspondant « Les enseignements nécessaires dans le vol mécanique » au travers de ses expériences et celles de Victor Tatin. Il évoque sa « machine qui vole comme un oiseau…il traversera mon laboratoire 16 mètres environ et ira heurter le mur« . Cette « 1ère machine de Tatin » mû par un ressort précède une seconde fonctionnant « par la détente de l’air comprimé« . Cette dernière, « c’est ce que l’on appelle un aéroplane« , sera expérimenté en 1879 dans l’établissement militaire de Chalais Meudon. Dans la dernière partie de son courrier, Etienne-Jules Marey évoque le projet d’un « grand aéroplane« . De 17 mètres d’envergure, « muni d’une machine » et mû à la vapeur. Il sera « capable d’emporter deux hommes pour la diriger« . Le lieu de cette futur expérimentation « à la surface d’un lac » termine le courrier.
Comme précisé, nous ne disposons pas de la suite de cet écrit qui n’est donc pas signé. Mais l’écriture est bien celle d’Etienne-Jules Marey . Document de deux feuillets séparés (quatre pages à l’origine solidaires) qui présente de nombreux défauts dont pli, salissures et surtout des déchirures en marge du document.
