Description
Maurice GANDILLOT est « l’un des plus virulents opposants d’Einstein entre 1920 et 1930 » (Bernard PIETTE). L’année suivante la rédaction de ce courrier à Daniel BERTHELOT, il publie « L’illusion d’Einstein »
« Einstein est l’homme du XXe siècle. En même temps, nul n’a enduré autant la haine ou le ressentiment que lui. » (Alexandre MOATTI). En 1915, Albert Einstein énonce sa théorie de la relativité générale. Véritable révolution dans le domaine de la physique, l’ouvrage « Relativité » du scientifique allemand déchaine les passions. En France, particulièrement dans l’après-guerre, des institutions comme l’Académie des sciences en 1922 et des hommes de science comme le physicien Daniel Berthelot vont être des opposants à « Relativité ». L’un d’eux, Maurice GANDILLOT « sera l’un des plus virulents pourfendeurs de Relativité » (Bernard PIETTE).
Le courrier
Dans ce courrier, Maurice GANDILLOT s’insurge contre la brochure « Initiation aux théories d’Einstein » de Gaston MOCH (1859-1935). Dans son ouvrage, ce dernier émet de vives critiques à l’encontre de Daniel BERTHELOT et de sa publication « La physique et la métaphysique des théories d’Einstein » (1922). MOCH reproche à Berthelot non seulement de « graves erreurs » scientifiques mais également son antisémitisme. A la fin de sa critique sur les propos de Gaston MOCH, Maurice GANDILLOT écrit « Voulez-vous maintenant me permettre d’ajouter que les théories d’Einstein étant des plus douteuses, il serai scientifiquement très utile de favoriser leur discussion« . Ce qu’il mettra en œuvre en publiant « L’illusion d’Einstein » en 1923.
Lettre autographe in-folio de trois pages manuscrites avec plis mais dans un bel état de conservation.
