Description
L’ordre des Franciscains récollets date de la fin du XVIe siècle. Ordre actif, les Récollets français prennent part aux missions d’évangélisation notamment en nouvelle-France (Canada). En 1684, le couvent de Bethléem à Mézières est retiré à l’ordre des Cordeliers pour être confié à celui des Récollets.
Ayant fait vœu de pauvreté, les Récollets ne pouvaient posséder d’argent ni le manier. Aussi, la gestion économique du couvent est confiée à un laïc. Ce dernier exerce sa mission au nom du Saint-Siège et porte le titre de syndic apostolique.
Document manuscrit sur parchemin nommant Edmond COULON (1704-1787) « sindic apostolique et père spirituel » du couvent des Récollets de Bethléem à Mézières. Il est le fils de Gérard COULON (ca 1630-1704), bourgeois de Charleville, “maître de forges“ et commissaire ordinaire de l’artillerie. En février 1690, le roi Louis XIV anoblit son père en récompense de ses services. Depuis 1725, Edmond COULON, seigneur de la Grange aux bois, est avocat. En 1732, il acquiert la charge de Grand-Maître des Eaux et Forêts de la généralité de Metz.
Document rédigé le 4 février 1723 au Couvent Royal des Récollets de Paris, situé rue du Faubourg-Saint-Martin. Document signé de Julien GUESDRON (ca 1667-173). Séculier avant son admission chez les Récollets, Julien GUESDRON part en 1699 pour le Canada. Supérieur du couvent de Québec, il est à l’été 1700 commissaire provincial suppléant des Récollets au Canada. Il sert ensuite comme aumônier puis comme missionnaire. De retour en France, il est en 1722 ministre provincial des Récollets de la province de Saint-Denis (1722–1725) et responsable des missions pour la Nouvelle-France.
Parchemin manuscrit (503 x 410 mm) avec sceau en papier. Il présente des plis dans le sens de la longueur et la largeur. Salissures et traces d’humidité notamment en marge du document
