Arpajon (Essonne, 1790) garde bourgeoise

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Brevet de capitaine de la compagnie de grenadiers du bataillon de la ville d’Arpajon (Essonne). Ce bataillon est alors une milice ou garde bourgeoise créée en juillet 1789 sur le modèle de la garde nationale de Paris. Document signé notamment par le maréchal Philippe-Louis de Noailles (1752-1819), le maire d’Arpajon Pierre Gilles Lelièvre et le colonel commandant du bataillon, probablement Louis Augustin Laisné, futur maire d’Arpajon (1800-1811).

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Description

Au lendemain des journées révolutionnaires du 13 et 14 juillet 1789, les craintes de troubles à l’ordre public conduisent à la création de milices bourgeoises. Dès le 16 juillet 1789, Paris se dote d’une garde citoyenne et bourgeoise sous la dénomination de « Garde nationale parisienne ». A l’instar de la capitale, et “ afin de prévenir les violences , vols et brigandages « , Arpajon constitue avant le 23 juillet sa propre milice bourgeoise ou nationale.

Nous disposons de peu d’informations sur la milice bourgeoise de la ville d’Arpajon. L’essentiel, provient du document en lui même. Tout d’abord, à l’exemple de la garde nationale de Paris, elle s’organise en unité militaire appelée le « bataillon ». Ce dernier regroupe plusieurs compagnies dont une de grenadiers. Ce brevet du « bataillon de la ville d’Arpajon » s’adresse au capitaine André MORIZE de la compagnie de grenadiers. Lequel André Morize, huissier de profession, est toujours en poste en 1792 et au même grade. Mais à cette date, on le désigne comme « capitaine de la garde nationale » de la ville d’Arpajon. Un élément figurant sur ce brevet, daté du 1e octobre 1790, témoigne de l’empreinte « bourgeoise » de cette troupe. C’est le terme « Propriété », que l’on retrouve à côté de celui de « Liberté ». Les éléments décoratifs de l’encadrement mêlent les symboles de la France révolutionnaire (image de la prise de la Bastille,..) et ceux de l’Ancien régime.

Les signataires

Nous ignorons la raison pour laquelle le maréchal Philippe-Louis de Noailles (1752-1819) signe ce document en qualité de « Commandant général ». En effet, nous n’avons aucune source le désignant à la tête de ce bataillon. Est-ce en raison de son titre de commandant de la garde nationale de Versailles. Versailles étant le chef-lieu du tout nouveau département de Seine-et-Oise auquel appartient Arpajon ? Ou ce titre de « commandant général » lui est-il accordé du fait qu’il soit gouverneur de la ville d’Arpajon ?

– Le maire Pierre Gilles Lelièvre
– Avec la réserve qui s’impose, le colonel commandant du bataillon (une source le désigne comme commandant) pourrait-être Louis Augustin Laisné (1739 -1811). Ce dernier exerce en cette ville comme notaire depuis 1761. Il en été le dernier bailli. Il devient en 1790 , président du Conseil général de Seine – et – Oise (novembre 1790-1791). Son fils, Louis Claude Charles LAISNÉ (1764-1821) est capitaine de la garde nationale de Paris en 1792 puis colonel en 1815. La signature de « Laisné » sur ce brevet est identique à celle du père mais différente de celle du fils.

Gravure (303 x 255 mm) présentant des plis, froissements et salissures Au verso une auréole d’humidité et traces d’adhésif aux coins supérieurs.

Informations complémentaires

Poids 0,3 kg

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