Description
Jean-Gabriel-Augustin CHEVALLIER (1778-1848) dit « l’ingénieur Chevallier »
Né à MANTES en 1778, il fait son apprentissage auprès de son grand-père maternel François TROCHON. De ce dernier, opticien établit à Paris à la Tour de l’Horloge en 1740, il prend la succession en 1796. Tout en développant l’entreprise familiale, Jean-Gabriel-Augustin CHEVALLIER conduit des travaux scientifiques. Il développe de nombreux instruments de physique et d’optique. En 1801 c’est le baromètre mécanique puis en 1806 des instruments d’aérométrie. Il signe ses instruments sous le nom de «l’Ingénieur Chevallier». Pour l’optique, ce sont des microscopes et des aides visuelles du quotidien. Parmi ces dernières, citons les lunettes à double foyer, les lunettes isocentriques et les jumelles à mécanisme centré. Ayant su se mettre en relation, et parfois étudier, avec un grand nombre de scientifiques de l’époque, il ne tarde pas a acquérir un certain renom. En 1812, il publie « Le conservateur de la vue « . Ouvrage dédié à Jérôme Bonaparte, roi de Wesphalie, dont il est l’ingénieur opticien. Au début de la Seconde Restauration, il est celui du Prince de Condé (1736 -1818) et du frère du roi, le futur Charles X (1757-1836). La consécration vient en 1822 avec sa nomination comme opticien du roi Louis XVIII (1755-1824).
Opticien du roi
Brevet d’opticien du roi accordé à Paris le 27 décembre 1822. Brevet signé par le roi Louis XVIII (griffe) et contresigné par Jacques-Alexandre Law de Lauriston (1768-1828). Général et comte de l’Empire, Lauriston entre au service des Bourbons pendant la Première Restauration. En 1820, il est nommé ministre de la Maison du roi. Poste qu’il occupe jusqu’en 1824. Brevet qui porte le sceau de cire rouge de la maison du Roi (2ème division). Document (472 x 354 mm) sur vélin en partie imprimé et gravé par « Desnouers Sc. [Desnoyers Scultavit (graveur) ?] . Document avec salissures et plis dans les sens de la largeur et de la longueur. Déchirure en bas à droite du document (voir photographie). Signalons également sur trois des quatre marges résidus de papier adhésif sur quelques millimètres.
Aujourd’hui encore, le nom de Jean-Gabriel-Augustin CHEVALLIER s’est perpétué à travers la maison d’opticiens « BOURGEOIS-L’INGENIEUR CHEVALLIER », installée à Paris rue des Pyramides
