Jardinière en chef du Grand Trianon

VENDU

Pension accordée par le roi à Marie-Louise Belleville (1757-1830), jardinière en chef de 1789 à 1816 du Grand Trianon du domaine de Versailles

Description

Construit sous le règne de Louis XIV, le palais du Grand Trianon est renommé notamment pour ses jardins réguliers. Les Belleville sont l’une des trois familles les plus importantes de jardiniers de Versailles au 18ème. La famille restera en tout soixante-dix ans au service du domaine.

D’abord jardinier au potager de Versailles, Louis-Jean-Baptiste Belleville père (1712-1786) devient en 1746 jardinier du roi au Trianon. En 1762, son fils, Jean-Baptiste-Joseph Belleville fils (1745-1789) le rejoint comme adjoint jardinier. Après quarante ans de service, le père meurt en 1786. Son fils lui succède. Ce dernier ne reste pas longtemps en poste. Il décède trois ans après son père en 1789. Le fils de ce dernier, adjoint jardinier, n’est pas en âge de lui succéder. Aussi, c’est sa femme et veuve, qui prend sa succession. En effet et à sa demande, Marie-Louise Belleville, née Picard, succède à son mari. Elle reste en poste pendant la Révolution, sous l’Empire et jusqu’au début de la Seconde Restauration. Après vingt-huit ans de service en qualité de jardinière en chef du Grand Trianon, la Maison du roi la congédie en 1816. Le neuf janvier de l’année suivante, Louis XVIII lui accorde une « pension annuelle et viagère de la somme de 460 francs« . Cette pension de la « Caisse de Vétérance » est renouvelée sous Charles X en 1825, date de ce document.

Document sur parchemin (468 x 352 mm ) établit à Paris le 25 octobre 1825. Il provient du « Bureau des pensions » du Ministère de la Maison du Roi. Pièce signé du ministre Ambroise-Polycarpe de La Rochefoucauld (1765-1841), duc de Doudeauville. Contresigné par Jean Louis Armand de Wolbock, baron de Wolbock(1792-1861), inspecteur général de la maison du roi. Parchemin avec sceau à sec aux armoiries royales. Parchemin avec importantes usures principalement en marge et au verso (froissements, salissures, auréoles). Signalons également des plis dans les sens de la longueur et la largeur.

Source principale : VILLENEUVE Fanny, ASPECTS ECONOMIQUES ET SOCIAUX DES JARDINS DU CHATEAU DE VERSAILLES SOUS LOUIS XV ET LOUIS XVI, Université d’Evry Val d’Essonne, Département d’histoire, Septembre 2008

Informations complémentaires

Poids 0.4 kg

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