Hippolyte TAINE : éloges de son neveu et sa nièce

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A la veille d’un examen, l’historien et philosophe Hippolyte TAINE informe un examinateur des compétences en anglais de son neveu André Chevrillon, futur écrivain et académicien, et de sa nièce Madeleine Saint-René Taillandier (née Chevrillon), femme de lettres et philanthrope

Description

Hippolyte TAINE (1828-1893), historien et philosophe, est l’un des maîtres à penser de la fin du XIXe siècle.

« Monsieur, ancien examinateur d’admission à l’Ecole militaire, je sais que si les examinateurs écartent les recommandations, il accueillent les renseignements: tel candidat par trouble ou précipitation, a pu dans l’examen ne pas donner sa mesure exacte« . C’est en ces termes que Hippolyte TAINE introduit ses éloges des compétences en anglais de son neveu et de sa nièce.

Son neveu, Louis André CHEVRILLON (1864-1957) est le fils d’un officier de Marine. Sa mère est la sœur cadette de Hippolyte TAINE. Après un séjour de trois ans en Angleterre, il rentre en France en 1877 à la mort de son père. C’est alors que « L’oncle Hippolyte prend en main son éducation« . Il est reçu premier en 1887 à l’agrégation d’Anglais et enseigne la discipline à l’Ecole navale. Il quitte l’enseignement en 1894 et se consacre à l’écriture et aux voyages. Parmi l’œuvre considérable d’André Chevrillon, citons deux des ouvrages qu’il consacre à son oncle: Taine, formation de sa pensée (1932) et Portrait de Taine (1958).

Sœur d’André CHEVRILLON et nièce de Hippolyte TAINE, Madeleine Saint-René Taillandier (née CHEVRILLON) séjourne également trois ans en Angleterre avant de rentrer en France avec son frère. Écrivaine et traductrice, c’est une femme engagée notamment au sein l’Union des femmes de France. Plusieurs de ses ouvrages sont récompensés par des prix littéraires.

Lettre autographe signée et datée du 29 juillet 1885. Document issu d’un fonds de correspondances adressées en majorité à l’historien François-Tommy PERRENS (1822-1901). Ce dernier, en 1885, est inspecteur de l’Académie de Paris mais également, au moins depuis 1888, président de la commission chargée des concours à l’enseignement des langues vivantes. Est-ce au titre de cette présidence que Hippolyte TAINE « informe » François-Tommy PERRENS des compétences en anglais de son neveu et de sa nièce ?

Document de deux pages manuscrites sur feuille (225 x 177 mm) avec filigrane. Nous signalons plis dans le sens de la longueur et la largeur. Sur la quatrième page résidus de colle et de papier aux quatre coins.

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Poids 0,2 kg

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