Description
Federigo SCLOPIS, comte de Salerano, est l’une des figures importantes du Piémont cavourien et de l’Italie unitaire.
Né à Turin en 1878, Federigo SCLOPIS est diplômé de la faculté de droit de Turin. Magistrat, il devient membre du Sénat du Piémont en 1829. En 1831, il entre dans la commission restreinte de rédaction du nouveau code civil du Piémont. Il est l’un des auteurs du Statuto albertino , ou charte sarde de 1848, qui devint la constitution du Royaume d’Italie. Convaincu de l’unité culturelle italienne, il s’engage pour son unité politique mais dans un cadre confédératif. En mai 1863, il est élu président du Sénat du Royaume d’Italie. Démissionnaire en septembre 1864, il s’éloigne de la politique pour se consacrer davantage à l’écriture. Auteur de la Storia della legislazione italiana, il est l’une des figures importantes de la culture juridique piémontaise et italienne. Il rédige ce courrier en français à l’historien François-Tommy PERRENS. Les deux hommes partagent la même passion pour l’histoire de l’Italie. Tous les deux sont membres de l’Académie des sciences de Turin. C’est de l’histoire de l’Italie et tout particulièrement celle de Florence dont il est essentiellement question dans ce courrier.
François-Tommy PERRENS est né et étudie à Bordeaux où il est reçu bachelier ès lettres en 1840. En 1843, il entre à l’École normale supérieure et professe à partir de 1846. Agrégé de de grammaire en 1847 puis Docteur ès lettres, il devient répétiteur puis professeur à l’École polytechnique. Il est Inspecteur délégué en 1873, puis inspecteur en titre en 1876 de l’Académie de Paris. Il termine sa carrière dans l’Instruction publique en 1891 comme Inspecteur général honoraire. Officier de la Légion d’honneur, Il est élu membre de l’Académie des sciences de Turin en 1855 et de l’Académie des sciences morales et politiques en 1887. Il a publié une vingtaine d’ouvrages d’histoire, parmi lesquels Jérôme Savonarole (1853) et Histoire de Florence en 6 volumes (1877-1883)
Lettre autographe signée sur papier à en-tête au monogramme. Elle est adressée depuis Turin le 25 mars 1875. Elle est signée « Frédéric Sclopis ». Elle présente trois plis dans le sens de la largeur, une décoloration du papier en marge haute, des traces de charnières sur la quatrième page avec perforations du papier.
