Description
En 1867, Augustin FILON devient le précepteur du prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte. Il le reste jusque dans l’exil de la famille impérial en Angleterre.
Normalien, il enseigne la rhétorique au lycée de Grenoble. Auteur et critique de théâtre prolifique, il écrit parfois sous le pseudonyme de Pierre Sandrié. En aout 1867, Victor DURUY (1811-1894), alors ministre de l’Instruction publique, le convoque. Répondant aux obligations du poste, il lui confie la charge de précepteur du jeune prince. Il s’acquitte de sa mission pendant les dernières années du Second Empire et l’exil du prince et de sa famille en Angleterre. Augustin FILON continue à soutenir Louis-Napoléon en étant avec lui lorsqu’il étudie à l’Académie royale militaire de Woolwich. C’est seulement à la sortie du prince de l’école militaire qu’il est remercié. Après un retour de quelques années en France, où il se marie, il s’installe définitivement en Angleterre en 1878 à Margate. C’est de cette ville qu’il écrit, probablement en 1883, à son ancien « Maître » l’historien François-Tommy PERRENS. Dans son courrier, il fait référence à son ouvrage le plus notable, « l’histoire de la littérature anglaise » publié en 1883 et qu’il dit adressé à l’historien.
Lettre autographe signée non datée mais adressée depuis le » 9 Godwin road Margate (Angleterre) ». Document in-folio issu d’un fonds de lettres adressées à François-Tommy PERRENS. Document avec plis et salissures. Nous signalons également sur la quatrième page non manuscrite des résidus de papier et de colle aux quatre coins (photographie 3).
Source: Revue des Deux Mondes, SIXIÈME PÉRIODE, Vol. 39, No. 3 (1er Juin 1917), pp. 678-696 (19 pages)