Joseph MERO (1806-1874), Grasse 1856

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Lettre de Joseph Donat MERO, parfumeur de renom et maire de Cannes. Il l’adresse en 1856 de Grasse à Hector AUBERGIER (1810-1884), professeur de chimie et doyen de la Faculté des sciences de Clermont-Ferrand.

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Description

Joseph Donat MERO fait fortune dans la parfumerie, à Grasse où il fonde sa première entreprise dans les années 1830. Il est maire de Cannes de 1865 à 1874.

Joseph Donat MERO crée sa propre société de parfumerie à Grasse probablement en 1832. En 1851, il acquiert un domaine agricole de plusieurs hectares au sud de Grasse et le consacre essentiellement à la culture de plantes à parfum. Au début des années 1860, le site est délaissé au profit d’une autre propriété agricole qui devient l’une des premières véritables usines de parfumerie de Grasse. En 1861, il s’associe au pharmacien Alfred Achille BOYVEAU. En 1872. Joseph Donat MERO se retire des affaires et Alfred BOYVEAU poursuit seul l’activité de l’entreprise. Depuis 1865, Joseph MERO est maire de Cannes et le reste jusqu’à sa mort en 1874. Dans son courrier du 8 août 1856, il est question de deux barils qui doivent être livrés à Hector AUBERGIER.

Hector AUBERGIER (1810-1884)

Il est le fils d’un pharmacien clermontois renommé pour ses travaux dans la viticulture et l’œnologie. Hector suit à son tour de brillantes études à la Faculté de pharmacie de Paris. Passionné par la chimie et les sciences, il devient le premier professeur de chimie de la Faculté des sciences de Clermont-Ferrand. Il en sera le doyen pendant plus de vingt ans. Dès le milieu des années 1830, il s’intéresse aux vertus médicales du suc de certaines laitues, le « lactucarium ». Ses recherches le conduise à proposer de substituer à l’opium ce lactucarium « aux propriétés calmantes, sédatives et somnifères » . En mars 1853, ses médicaments sont approuvés et il les commercialise. En plus de son sirop simple de lactucarium, AUBERGIER présente la formule d’un sirop composé de lactucarium et d’extrait d’opium. Cet opium est d’abord un «opium indigène», récoltes de cultures sur ses terres auvergnates.

Lettre daté du 8 août 1856 et signée au tampon encreur. Lettre affranchie avec timbre au profil de Napoléon III. Elle propose une oblitération à l’ambulant (train) Marseille à Clermont-Ferrand. Lettres avec usures d’usage dont plis et déchirure avec manque de papier lié au décachetage.

 

 

Informations complémentaires

Poids 0.2 kg

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