Guerre des Boxers (1900-1901)

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Souvenir de la campagne de Chine ou guerre des Boxers à laquelle participa la France au sein d’un corps expéditionnaire international de l’automne 1900 à l’été 1901

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Description

Broderie sur soie ramenée par l’un des militaires français ayant participé à la guerre des Boxers. Le papier journal, en japonais, collé au verso est daté du 22 septembre 1901 et provient de Nagasaki.

Profondément hostile à la présence étrangère sur le sol chinois, une société secrète, les Boxers, s’attaque aux étrangers et à leurs intérêts. En avril  1900, le soulèvement nationaliste des Boxers s’étend à plusieurs provinces et entre dans une phase de conflit armé avec les légations étrangères présentes sur place. Tout autant pour défendre leurs ressortissants que leurs intérêts économiques, les puissances occidentales et japonaise s’allient dans une grande coalition internationale et dépêchent des troupes . Cette alliance dite « Alliance des huit nations » est officiellement destinée à épauler le gouvernement impérial chinois dans le rétablissement de l’ordre. Elle regroupe La France, la Russie, l’Angleterre, les États-Unis, l’Allemagne, l’Italie, l’Autriche-Hongrie et le Japon. Au début du conflit, la force armée française est composée de marins issus de l’escadre alors présente en Chine et de militaires de l’infanterie et de l’artillerie de marine. Ces premiers combattants français sont remplacés à partir du mois de juillet 1900 par un corps expéditionnaire. Au total, ce sont plus de 17 000 militaires français qui participent à ce conflit. La guerre des Boxers s’achève le 7 septembre 1901 par la signature à Pékin du traité de paix.

Pendant ce conflit, le port japonais de Nagasaki sera l’une des bases arrières du soutien logistique du cops expéditionnaire. La ville de Nagasaki accueille l’hôpital français ou les blessés et malades sont évacués par la flotte .

Broderie sur soie

Pièce ( 470 x 396 mm) probablement japonaise et titrée « SOUVENIR DE MA CAMPAGNE DE CHINE« . En-dessous du titre un oiseau, probablement un aigle. Il tient dans sa patte gauche, des flèches, dans la droite une branche d’olivier. Au centre de la broderie la photographie, en partie découpée, d’un homme en civil. De part et d’autre du portrait, huit drapeaux. Ceux de gauche sont les emblèmes nationaux de la France, des États-Unis, du royaume d’Italie et du Japon. A droite, les pavillons des marines impériales russe, allemande et anglaise. A ces trois derniers s’ajoute, le drapeau jaune au dragon utilisé par le gouvernement impérial chinois durant la Dynastie Qing (1644 – 1912). La présence du drapeau impérial chinois, au côté de ceux des pays du corps expéditionnaire étonne compte tenu de la position ambigüe du gouvernement impérial durant le conflit. Au dos de la broderie est collé en support une page de journal en japonais et anglais. On peut y lire en anglais la date du samedi 22 septembre 1901 et un lieu Uragoto-Machi , Nagasaki.

Broderie longtemps encadrée. Aussi, elle a conservé l’essentiel de son éclat. Signalons qu’elle s’effiloche sur son bord inférieur.

Informations complémentaires

Poids 0.6 kg

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