Description
L’ordonnance royale du 17 février 1815 créée en place de l’Université impériale unique, dix-sept universités provinciales Celle du 1er novembre 1820 confie la surveillance générale de l’enseignement à un Conseil royal de l’instruction publique. Du 21 juin 1821 au 1er juin 1822, Georges CUVIER en est le président par intérim.
Georges CUVIER (1769-1832)
Né en 1769 à Montbéliard, il montre très tôt de l’intérêt pour l’étude de la nature. Il suit ses premiers cours d’histoire naturelle à l’Académie Caroline de Stuttgart. En 1795, il vient s’établir à Paris où il obtint un poste de professeur à l’Ecole du Panthéon. En 1800, il est professeur au Collège de France puis en 1802 professeur titulaire au Muséum national d’histoire naturelle du Jardin des Plantes. Parallèlement à ses recherches et à l’enseignement, il poursuit une brillante carrière administrative sous l’Empire et la Restauration. En 1802, il est nommé Inspecteur général de l’Instruction publique. Pendant la Première Restauration, il est l’un des membres de la Commission royale de l’Instruction publique qui devient en 1820 le Conseil royal de l’instruction publique. Élu en 1818 membre de l’Académie française, il reçoit le titre de baron en 1819. L’espace d’un an, de juin 1821 à juin 1822, il préside, par intérim le Conseil royal de l’instruction publique. C’est pendant cet intérim qu’il signe ce diplôme avec deux autres membres du conseil, à savoir :
– L’homme de lettres et universitaire Philibert.GUÉNEAU DE MUSSY (1776-1834)
– L’auteur et philologue Claude-Bernard PETITOT (1772-1825)
Diplôme
Document sur vélin (472 x 363 mm) imprimé et complété à Paris et à Rennes par l’abbé Constantin Julien LE PRIOL (1763-1849 ) alors recteur de l’académie. Il est scellé du sceau « UNIVERSITE DE FRANCE / CONSEIL ROYAL DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE ». Diplôme remis à Augustin François LEFRANC (1803-1872). Ce dernier fera carrière dans la marine. Il entre en 1826 comme élève-commissaire. Il passe sous-commissaire en 1830 puis contrôleur en 1844, à Rochefort en 1851, puis inspecteur en chef de 2ème cl. en 1849, de 1ère cl. en 1858. Il chef de l’inspection à Brest en 1860 puis à l’inspection centrale à Paris. Il sera commandeur de la Légion d’honneur. Document avec usures du temps. Signalons notamment des plis (longueur et largeur) salissures, une tâche et une petite découpe du papier.
